Une envie de grès
L'atelier du soutien



L'atelier du soutien, quésaco?
Au sein de mon atelier, je réalise des empreintes de poitrine avec de la terre. Pendant le moulage, les femmes viennent déposer leur histoire, leurs expériences, leurs épreuves, leurs difficultés, leurs victoires, leurs désirs,...
Ensuite, je retravaille ces bustes en m'inspirant de la technique du kintsugi.
Le kintsugi est un art Japonais ancestral qui invite à réparer une céramique cassée en soulignant ses cicatrices de poudre d'or, au lieu de les cacher. Réparé, consolidé, embelli, il porte fièrement ses blessures, et il devient paradoxalement d'autant plus précieux qu'il a été brisé... Le kintsugi nous rappelle que nos cicatrices, qu'elles soient visibles ou invisibles, sont la preuve que nous avons surmonté nos difficultés! Le kintsugi est, vous l'avez bien compris, l'art de la résilience.
Il me tenait à cœur de représenter ces cicatrices par des lignes sur les bustes pour rappeler cette voie du
kintsugi.
Tous ces "bustes - témoignages" permettent aux femmes qui vivent la même chose de se sentir moins seules et soutenues. En d'autres termes, cela permet de faire revivre la solidarité, de créer un réseau de soutien entre femmes par l'art.
Hormis une petite touche d'émail (pour les lignes), les bustes sont restés en terre naturelle, et s'inscrivent donc dans une démarche éco-responsable. Et puis, quel merveilleux rappel... celui que nous sommes belles au naturel!
Alors, alors!!
Vous êtes un professionnel de la santé, une clinique, une asbl en lien avec les femmes ? Vous aimeriez décorer votre salle d'attente avec une oeuvre qui a du sens?
Vous êtes au bon endroit!
Sachez qu'en choisissant cette oeuvre, vous soutenez financièrement notre ASBL Madame profite, une ASBL qui lutte contre le burn out des femmes.

"Moi c'est Virgnie! je suis enceinte d'une deuxième union à 42 ans et je dois faire face aux commentaires parfois désagréables de mon entourrage et puis... je suis si fatiguée.."

"Moi c'est Stephania!
Allaiter c'est simple? moi je n'en peux plus..."
